Comité de filière tourisme pour tous
Le Comité de Filière du Tourisme pour Tous est un souhait de la Ministre Olivia Grégoire. Dès le départ, l’UNAT a été identifiée comme un interlocuteur clef par la DGE, capable de les aider notamment à identifier et mobiliser les acteurs du secteur. Les premiers échanges remontent à l’automne 2023. L’ANCV et la CDC-Banque des territoires sont également parties prenantes. Les échanges avec nous ont donc été plutôt réguliers.
Si le « Comité de Filière » semble être une approche de concertation privilégiée du gouvernement, force est de constater pour ce qui concerne le tourisme social que cela procède encore du tâtonnement.
Notre investissement dans ce comité de filière sera déterminant quant à la connaissance et la reconnaissance de notre secteur par la DGE. Parmi les points d’attention que nous avons déjà perçus, il y a la compréhension des spécificités des acteurs selon qu’ils relèvent des vacances familiales ou de la jeunesse. La qualité des échanges que nous aurons avec la DGE devra permettre une connaissance plus fine de notre écosystème, de nos spécificités.
Les différents temps de travail ont permis d’arrêter 3 thématiques de travail, certaines sont plutôt portées par l’Etat, d’autres par nous, la CDC ou l’ANCV.
Favoriser le départ pour tous.
Deux entrées, celle des opérateurs, et celle du public. Il sera important de veiller à ce que cette volonté d’une approche globale soit maintenue.
Du côté des opérateurs, la volonté est de produire du savoir sur l’adéquation offre-demande, la cartographie des aides ou encore une compréhension des modèles économiques.
Approfondir la connaissance du secteur.
Il y a la volonté d’avoir un observatoire, qui permette de produire des données fiables, d’anticiper les évolutions. Il y a un enjeu pour l’UNAT a être présente sur le sujet, et c’est sans doute une opportunité pour nous remobiliser sur UNAT-Obs qui est un vrai atout de notre réseau mais qui a besoin d’être réinvesti, renforcé.
Renforcer la visibilité de l’ensemble des acteurs.
La Ministre pousse fortement l’idée de la création d’un label. L’UNAT a déjà exprimé ses doutes sur la faisabilité, voire l’intérêt d’une telle démarche. Outre la difficulté de dessiner les contours de ce qui doit regrouper un ensemble d’acteurs hétérogènes … Il nous semble qu’un label, qui n’est pas une standardisation, doit être une dynamique d’acteurs.